La Nouvelle Calédonie étant une terre d'élevage, il s'est vite avéré indispensable d'élever du bétail pour nourrir les hommes. Il y avait donc des hommes, des chevaux, bu bétail, et des plaines immenses sur la cote Ouest. Les premiers chevaux sont arrivés en Nouvelle Calédonie en 1845 et très vite les hommes s'en sont servis pour rassembler les troupeaux. Puis petit à petit ils sont perfectionné leur techniques en s'inspirant des stockmens Australiens pour devenir au fil du temps de vrais stockmens Calédoniens. Pour aider dans le travail du bétail le cheval s'est vite imposé comme partenaire de choix, ainsi deux races ont été développées, le Quarter Horse et plus tardivement l'appaloosa. On a donc eu beaucoup d'importation d'Australie, notamment d'étalons afin d'orienter le cheval Calédonen vers une monture plus dans le style du cheval Américain.
La population de Quarter Horse est ici largement représentée, l'Appaloosa quoique moins populaire à lui aussi connu un bel essor pendant une quinzaine d'années avant de voir un net ralentissement des naissances. L'élevage de ses chevaux est ici une affaire de passionnés (comme partout ailluers je m'en doute), mais il faut bien le dire l'appaloosa a longtemps été victime du succès du quarter horse en Calédonie. Afin de faire subsister la race quelques passionnés se sont attachés à continuer de produire ces chevaux que nous aimons tant. Cependant aujourd'hui le constat est que nous n'avons presque plus de progression génétique par manque d'étalons, la jumentrie est vieillissante, il devient difficile d'élever nos chevaux. En effet, nous avons eu 4 étalons (tous importés) qui ont fixé la souche locale qui sont Go With Pride (descendant de Goer), J-Rock War Chant Charger (par Charger's Pistol), et Zip's Star Trek (par Circle J Caporal) et Shall We dance qui ont eu beaucoup de filles pour la plupart sur des juments "locales", et des fils qui ont été castrés. Cette génération vieillissante nous à laissé deux autres étalons Idol Charger de Nondoué fils de Carger, et Lucky Pride fils de Go With Pride (ses deux là sont enregistrés en Foundation, c'est à dire avec un maximum de générations appaloosas). Idol a énormément sailli, mais est il décédé brusquement en 2005 à l'âge de 11 ans, puis il nous reste Piou le seul de ses fils qui a été gardé étalon mais qui n'est pas enregistré en foundation, ainis que Jordy de Malhec un fils de Shall We Dance. Ainsi pendant un bon moment la race n'a plus eu aucune progression, jusqu'à l'importation en 2005 d'un étalon Australien au pédigré excellent TL Ahead Of Time qui est une fils de The Test Of Time (par Maid's Dream) et de Sure Enchanted par Sure to Impress. Son père The Test Of Time a été importé des Etats Unis. C'est donc un regain d'activité pour les appaloosas, il va saillir pas mal de jument et a beaucoup amélioré la production et surtout apporté du sang nouveau. Nous avons aussi eu la chance de pouvoir avoir quelques paillettes de Tim Bob (qui compte une quizainne de produits ici dont un de ses fils a été gardé étalon), bien que bienvenue vous vous en doutez bien cela ne suffit pas à relancer une génétique de qualité même si des améliorations ont étés accomplies.
Ainsi aujourd'hui un problème se pose, notament comment redynamiser la race avec si peu d'apport de sang neuf ? C'est dans ce but que quelques passionnés d'appaloosa ayant à coeur de faire progresser cette race (dont je fais parti), avons crée une association. Puisque le fond du problème réside dans le fait de la reconnaissance de notre stud book (nous disposons d'un stud Calédonien géré par l'UPRA équine), car nos juments ne sont pour ainsi dire a part quelques unes pas reconnues à l'étranger ce qui contitue un frein considérable dans l'obtention de semence d'étalons car les éleveurs (je comprends bien les position) ne désirent pas que leurs étalons saillissent des juments qui pour eux sont sans papier alors qu'ici elles sont enregistrées comme étant permanent ou fondation. L'IAC constitue la meilleure alternative étant donné que la quarantaine est pour le moment fermée bloquant par la même toute importation d'étalon ou de juments. Cependant à cause de cette barrière que je viens d'évoquer en plus des protocoles sanitaires compliqués nous en somme réduit donc a nous contenter de ce que nous avons comme étalons ici (qui sont bien), mais au bout d'un moment on finit par "tourner en rond" si je peux le dire comme sa !