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cawhuete a écrit:: Ah, celui là, je savais qu'il était toxique... mais là, au moins, je sais pourquoi et comment!

L'intoxication par le Gui est assez rare chez le cheval, il n’empêche que, dans les années 60, un proprio avait trois chevaux dans un pré peu herbeux (c'était en automne), bordé de peupliers.

Après une forte tempête nocturne, le gui parsemait le pré et les chevaux en ont mangé par manque d'herbe; au matin ils étaient couchés avec de très fortes coliques et diarrhées hémorragiques.

Le type m'a téléphoné pour savoir s'il devait appeler le véto car il ne "pensait pas" que le Gui était toxique et que le véto était un voleur (con et radin le mec...!); bien sur, je lui ai signalé ce cas comme une urgence très grave et qu'il ne perde pas son temps à compter ses ronds...!.

Le véto est venu, il a pu les tirer d'affaire avec un arsenal de médications assez impressionnant mais il était grand temps d'agir... et la facture était pas mal salée mais justifiée...!

Heureusement que tu as su convaincre le proprio, pour le véto!

J'en ai plein dans les grands arbres de mon parc mais mes juments étant grasses comme des cochons, je ne pense pas qu'elles aient envie d'y goûter....
Et depuis 20 ans qu'elles sont dedans, je pense que j'aurais déjà eu problème.
Il faudra néanmoins que je fasse attention l'hiver prochain car je compte réduire fortement la surface d'hiver pour laisser reposer le principal du parc et avoir une meilleure qualité d'herbe.

Encore merci Oskarnika !! Very Happy

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"Dans la vie d'un indien, il n'y a pas de mauvais jour. Même si les temps sont durs, chaque jour est bon. Comme tu es en vie, chaque jour est bon" Old Coyote

Merci pour tout ces mines d'infos. C'est très très intéressant.
Moi aussi j'en ai plein les vieux pommiers qu'il me reste.
Je vais faire en sorte d'éviter de les y laisser à l'automne et les couper petit à petit

Comme Tachunko, j'ai jamais eu de soucis avec ouf!!!

A moi de vous remercier !

Je suis heureux de constater vos capacités à considérer avec attention les exigences inhérentes à l'entretien et à la vie confortable de vos chers protégés !

Ah Oskarnika tes post sont juste GÉNIAUX !!!!

J'ai pas tout, tout lu mais c'est une mine Very Happy

Pour l'érable, j'avais cru comprendre avec ce que j'avais lu, mais j'ai pas regardé tous tes post juste le dernier sur l'érable, que c'était surtout le rouge qui était responsable de la myopathie, arbre originaire de l'Amérique du nord, importé en Europe, car c'est un bois rentable, notamment en charpente, ce qui pour moi expliquait la non adaptation de nos chevaux, comme pour le senesson du cap, et de Jacob, et certainement d'autres plantes importées

SIERRA91 a écrit:: Ah Oskarnika tes post sont juste GÉNIAUX !!!!

J'ai pas tout, tout lu mais c'est une mine

Pour l'érable, j'avais cru comprendre avec ce que j'avais lu, mais j'ai pas regardé tous tes post juste le dernier sur l'érable, que c'était surtout le rouge qui était responsable de la myopathie, arbre originaire de l'Amérique du nord, importé en Europe, car c'est un bois rentable, notamment en charpente, ce qui pour moi expliquait la non adaptation de nos chevaux, comme pour le senesson du cap, et de Jacob, et certainement d'autres plantes importées

Un grand merci à toi, Sierra, ton message me touche beaucoup et je souhaite que tu trouve réponse à tes questionnements !

Concernant la toxicité de l’Érable, seul l’Érable Sycomore (Acer Pseudoplatanus) est incriminé (pour le moment...) dans le nord de l'Europe dans l'émergence de la MAE; l’Érable rouge (Acer Rubrum) n'est que peu mentionné en cette occurrence précise.

Peut-être s'agit-il d'un hybride naturel de plusieurs espèces, peut-être les enquêtes botaniques toxicologiques ont-elles manqué de cohésion..., toujours est-il que je n'en avais jamais entendu parler auparavant et il est assez douteux qu'un végétal s'avère subitement toxique alors qu'il ne l'était pas auparavant....

Merci à toi, Sierra !

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COLCHIQUE D'AUTOMNE. Colchicum Autumnale. Liliaceae.

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Le Colchique est une plante caractéristique de l'été finissant, elle fleurit de la fin Août jusqu'à la fin Septembre dans les prairies situées à la lisière des bois de feuillus sur les sols argilo-calcaires.

Le Colchique doit son appellation à la province orientale Grecque de Colchide, province dans laquelle l'ensorceleuse Médée, épouse de Jason, exerçait sa coupable et meurtrière activité.

PARTIES TOXIQUES :

Toute la plante étant toxique et le demeurant après dessiccation, elle représente un risque réel pour les chevaux par contamination des foins si celui-ci a été récolté dans des sites colonisés par les Colchiques.

DOSE TOXIQUE :

Généralement, le cheval ne consomme pas les Colchiques à l'état vert, les intoxications sont dues à leur présence dans les fourrages.

Une quantité de 1 à 1,5 kilo de feuilles sèches peut se révéler toxique, voire létale.

L'effet toxique peut se révéler dans un délai de 48 heures à 8 jours après ingestion.

PRINCIPES ACTIFS TOXIQUES :

• Alcaloïdes tropoloniques dont :

Colchicine, Colchicoside, Colchicéine, Démécolcine.

EFFETS TOXIQUES :

L'organe concerné par une intoxication colchicique est essentiellement l'appareil digestif.

La colchicine, dont l’action cible le cycle cellulaire lors de la métaphase, peut générer des lésions histologiques particulières tout le long du tractus gastro-intestinal.

A haute dose, la colchicine provoque généralement des gastrites, des érosions pyloriques ou duodénales.

On note la présence de nombreuses figures mitotiques épithéliales en arrêt métaphasique avec une forme équatoriale responsables d'une apoptose épithéliale augmentée.

SYMPTÔMES DE L'INTOXICATION :

Irritation des voies digestives, soif intense, hypersalivation, diarrhées profuses, spasmes gastriques, douleurs abdominales intenses, météorisme.

Des troubles cardiovasculaires, nerveux et respiratoires ainsi qu'une importante déshydratation sont également observés.

Merci, merci encore pour toutes ces mines de savoir !!!!

Les colchiques, fleurs de la rentrée !! et de la fin de l'été... Je les connais y compris leur toxicité mais une fois encore, je ne savais pas qu'elles demeuraient toxiques après séchage.... Merci Oskarnika !!

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"Dans la vie d'un indien, il n'y a pas de mauvais jour. Même si les temps sont durs, chaque jour est bon. Comme tu es en vie, chaque jour est bon" Old Coyote

Tout pareil ...

On s'endormira encore un peu plus instruites grâce à toi, Oskarnika! Merci...

Un grand merci à vous, vous m'encouragez à continuer !

J'essaie de partager au mieux avec ce qui me reste de mémoire, de plus ce travail me permet de retourner à mes "chères études" afin d'être le plus précis possible.

Si je m'enfermais dans mes certitudes de retraité égoïste (et j'en connais un paquet des "comme ça" !), j'aurais vécu plus de 70 balais dans un désert sans bornes... !

Je préfère les sources jaillissantes qui feront les grandes rivières de demain au marigot intellectuel actuel !

Encore merci à vous !!!

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ARUM TACHETÉ. Arum Maculatum. Araceae.

Planches Illustrées des Plantes Toxiques ou à risques. - Page 9 758067ARUM

Au printemps, les jeunes pousses sont le plus souvent la cause d'intoxications.

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De par son aspect singulier et son odeur vireuse, cette plante suscite une certaine répulsion et invite à la méfiance.

Croissant à la lisière et à l'intérieur des bois et forets de feuillus, les Arums ont déjà causé des intoxications aux conséquences fâcheuses, et parfois mortelles, sur les animaux (bovins majoritaires) parqués en bordure des bois.

Malgré leur odorat subtil et leur méfiance innée, les chevaux peuvent ètre attirés par cette plante au printemps lorsque l'herbe, en début de croissance n'est pas suffisante pour satisfaire leur appétit.

PARTIES TOXIQUES :

Parties aériennes et rhizome.

CIRCONSTANCES D'INTOXICATION :

Principalement lorsque les prés sont situés en lisière de bois et en situation de besoin alimentaire.

Les doses nocives n'étant pas connues, il est à souligner qu'une intoxication requiert une quantité importante de cette plante, ce qui en limite l'éventualité mais ne l'exclut pas, la prudence demeure donc de rigueur.

COMPOSANTS TOXIQUES :

Conicine : alcaloïde présent également dans la ciguë.
Triglochinine : hétéroside cyanogénétique présent dans la plupart des feuilles des plantes de la même famille (Aracées).
Lectine : présente dans la racine.
Saponosides, Aroïne, Aronine, Aronidines.
Oxalate de calcium,

PROCESSUS TOXIQUE :

La nocivité potentielle des Arums semble ètre principalement due aux effets neurotoxiques de la Conicine; la présence de Lectine, Saponosides et Oxalate de Calcium n'en demeure pas moins la cause des dégradations du tube digestif que l’absorption de ce végétal entraine.

SYMPTÔMES DE L'INTOXICATION :

Purgation violente, diarrhées, salivation abondante (ptyalisme), œdème et brulures de la langue (glossite), coliques, faiblesse musculaire, ataxie, convulsions, tremblements.

Oui nous t'encourageons à continuer, tes infos sont tellement utiles !!!!

Tout à fait!

Eichel

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LES CHÊNES ET LES GLANDS. Quercus Glandis spp.

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Cliché Виолетта.ru
Chêne pédonculé.

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Nikanos.de
Chêne Pédonculé. Quercus Robur. Fagaceæ.

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Sten.sp
Chêne Sessile. Quercus Petræa. Fagaceæ.

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Inventaire National du Patrimoine Naturel. Cliché P.Gourdain.
Chêne Pubescent. Quercus Pubescens. Fagaceæ.

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Cliché Jean Tosti.
Les Galles du Chêne contiennent aussi des Tanins.

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Cliché RestoringNativeCT
Aspect mimétique du gland pour échapper aux prédateurs.

Les Chênes Pédonculés, Sessiles et Pubescents sont les plus répandus en France, viennent ensuite le Chêne Rouge d'Amérique (Quercus Rubra), le Chêne Vert (Quercus Ilex), le Chêne-Liège (Quercus Suber).

Au cours des siècles, les fruits du Chêne ont représenté un aliment de dernier recours pour l'Homme et les animaux dans les époques de grandes famines.

Les glands de Chêne-Liège, dits "glands doux", étaient principalement utilisés pour leur teneur moindre en tanins; ils étaient décortiqués, concassés et débarrassés des tanins par trempage, enfermés dans un sac végétal durant deux à trois jours dans une rivière et séchés avant d’être réduits en farine.

Une autre méthode, employée par les Amérindiens, consistait à faire bouillir les glands additionnés de cendres de feu de bois afin d'affiner l'épuisement des tanins avec l'aide de la potasse contenue dans celles-ci; en Corse, on utilisait l'argile ajoutée à l'eau bouillante dans le même but.

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Le Porc et le Sanglier, qui sont des omnivores monogastriques, tolèrent parfaitement leur alimentation à base de glands, l'amidon et les glucides les nourrissent et les tanins ne leur procurent, par une adaptation alimentaire, aucun dérangement métabolique.

Ainsi, dans les régions Ibériques, l'alimentation des porcs est encore constituée principalement à base de glands, ce régime d'engraissement permet l'élaboration des fameux jambons "Pata Negra" et "Serrano".

Malgré la prépondérance des intoxications relevées chez les bovins, ovins et caprins qui sont des polygastriques sensibles aux tanins, l'ingestion de glands de Chêne par les chevaux (monogastriques), peut se révéler dommageable à leur santé dans la mesure de la nature des glands ingérés, de la quantité et de la durée de la consommation.

CARACTÉRISTIQUES TOXICOLOGIQUES PARTICULIÈRES DU CHÊNE ET DE SES GLANDS :

► Les parties toxiques des Chênes sont les glands et particulièrement leurs cupules qui sont très concentrées en tanins galliques.

• Le Chêne Pédonculé possède une potentialité toxique plus élevée que les autres espèces du fait de sa synthèse tannique plus importante.

• Les glands verts sont plus toxiques que les glands arrivés à maturité.

• Plus l'arbre est jeune, plus ses glands sont toxiques.

• Les Chênes produisent plus de glands lors des années sèches.

• Le système de défense de l'arbre est ainsi conçu que la synthèse des tanins toxiques produite par l'arbre augmente avec : la pression des pâturages alentours, l'ensoleillement et la pauvreté du sol.

• L'écorce et les feuilles présentent une teneur moindre en tanins galliques que les glands.

AGENTS TANNIQUES TOXIQUES :

Les principes toxiques nocifs des glands sont des tanins galliques, les Ellagitanins; les principaux sont : la Castalagine, la Casuarictine, la Grandinine, la Roburine, la Vescalagine.

Ils sont présents dans les glands verts à une concentration d'environ 8 à 10 %, cette dose diminue avec le murissement de ceux-ci.

MODES D'ACTION :

► A haute dose, le pouvoir astringent des tanins a la capacité d’inhiber les secrétions d'enzymes digestives et de diminuer les contractions musculaires concourant aux mouvements péristaltiques de l'intestin.

Ces modifications de la physiologie digestive peuvent aboutir à des désordres importants et exacerbés tels qu'une constipation opiniâtre due à l'effet tannant des ellagitanins ou des diarrhées d'aspect noirâtre dues à une altération de la faune microbienne; ces phénomènes peuvent survenir en alternance chez le même individu.

► L'hydrolisation des tanins en milieu intestinal donne naissance à des composés phénolés, de l'acide gallique, du pyrogallol; ces métabolites solubles, absorbés par l'intestin, peuvent contribuer à détruire une partie des globules rouges et provoquer des nécroses intestinales ainsi que des lésions hépato-rénales.

Ces nombreux dysfonctionnements peuvent également provoquer de graves fourbures en cas d'ingestion massive de glands chez les chevaux sensibles à cette pathologie congestive par la concentration d'amidon et de glucides dans les glands, associée à celle des tanins.

DOSE TOXIQUE :

La dose toxique n'est pas connue avec exactitude, néanmoins une quantité moyenne de un kilo de glands verts par jour, durant quinze jours, peut provoquer un blocage du transit intestinal menant à une auto-intoxication, par défaut d'évacuation naturelle des toxines ingérées.

COMPOSANTS PRINCIPAUX :

Acide gallique, Acide pyrogallique, Acide tannique, Pyrogallol.

Amidon et Glucides en quantité importante.

Tannins galliques : Casuarictine, Castalagine, Vescalagine, Grandinine, Roburine.

CONCLUSION :

Comme en toutes choses, les glands de Chêne ne peuvent se révéler nocifs que si ils ne sont pas préparés de façon ancestrale, nécessitant un savoir et une sagesse dont nous nous sommes éloignés au fil des siècles; leur consommation immodérée par l'Homme et les animaux peut avoir des conséquences fâcheuses par défaut de connaissances précises.

J'en avais entendu parler mais sans toutes ces précisions et détails, une nouvelle fois, merci pour tout tes partages Oskarnika c'est toujours très intéressant.

Moi aussi je trouve qu'il est excessivement triste qu'on est perdu une grande partie de notre savoir ancestral... Et il est même fortement dommageable, je pense, que l'humanité ne cherche pas plus à se rapprocher et préserver la nature... silent

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"Dans la vie d'un indien, il n'y a pas de mauvais jour. Même si les temps sont durs, chaque jour est bon. Comme tu es en vie, chaque jour est bon" Old Coyote

Je plussoie Tachunko!

Merci pour cette nouvelle fiche !!
Je vous rejoints aussi ...

Votre sagesse est une grâce !

C'est un honneur pour moi de vous connaitre et de vous apprécier !

Weißer Gänsefuß

CHÉNOPODE BLANC. Chenopodium Album. Chenopodiaceæ.

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Botany.cz Slovensko Michalovce

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Botany.cz Slovensko Michalovce

Bien que le Chénopode ne soit pas consommé volontiers par les chevaux, la prudence s'impose quant à sa présence importante dans les pâturages en raréfaction ou en restriction d'herbe consommable.

La concentration en oxalates de Calcium et en nitrates dans cette plante lui confère une nocivité dommageable pour le sang, le tube digestif et les reins.

Ces sels chimiques s'accumulent dans la plante tout au long de son évolution et présentent un pic de concentration en fin d'automne.

Une intoxication sévère ne peut survenir qu'après absorption massive de cette plante.

La plante séchée conserve sa concentration en oxalates et nitrates, cependant une intoxication n’est possible que si le fourrage en est fortement infesté.

PARTIES NOCIVES :

Parties aériennes : tige, feuille.

ORGANES CIBLES ET EFFETS TOXIQUES :

► Tube digestif par l'action des nitrates :

Les nitrates ne sont pas en eux-mêmes dangereux pour la santé mais c'est leur transformation en ions nitrites, assurée par les bactéries intestinales, qui présente un risque toxique potentiel.

Les nitrites peuvent réagir avec les amines et induire la synthèse de nitrosamines propices à des lésions tumorales du tube digestif.

► Reins et vessie par l'action des oxalates :

Formation de calculs par précipitation et fixation de cristaux d'oxalate de calcium di-hydraté et mono-hydraté.

► Désorganisation hématologique par l'action des nitrites :

Rares cas de méthémoglobinémie induisant une anoxie sanguine partielle (cyanose).

Hypocalcémie par surélimination du calcium sanguin.

COMPOSANTS NOCIFS :

Acide Oxalique.

Oxalate de Calcium di-hydraté et mono-hydraté.

Nitrates métabolisables en nitrites.

Terpène : Ascariodol.

Encore merci pour cette nouvelle fiche.

Oui, merci beaucoup...
Décidément, tes fiches sont vraiment très instructives et utiles...

cawhuete a écrit:: Oui, merci beaucoup...
Décidément, tes fiches sont vraiment très instructives et utiles...

Merci à toi, Karine !

toujours aussi intéressant!!! Merci!!!

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