Voici le récit de notre merveilleuse, sublime, époustouflante (je ne taris pas d'éloges) randonnée en Lozére. Nous sommes partis à 3 cavaliers, Alain un ami, Eric mon compagnon et moi ainsi que notre chienne Cheyenne.
Nous avons fait le choix de partir du village de Barre des Cévennes, au gite/ camping de la Croisette. Après un voyage quelque peu longuet ( La Lozère ça se mérite !), nous sommes arrivés en fin d'après-midi au gîte. Un pré a été mis a notre disposition et comme il était grand nous avons testé la cohabitation de nos chevaux avec le cheval d'Alain. No problem !
Puis nous avons pris possession de notre chambre. Le gîte est simple et propre et la table très gourmande car nous avons mangé une multitude de spécialités locales et fabriquées maison, en compagnie de sympathiques marcheurs et cyclotouristes. Au menu : Soupe, salade du jardin, boulettes de viande, saucisson maison, saucisses aux choux, daube de sanglier, gratin dauphinois, fromage et dessert. Ouf !
Bien lestés
, nous nous sommes couchés de bonne heure afin d'être en forme pour le lendemain.
Voici la vue de la fenêtre de notre chambre sur le camping, à notre réveil.
Le 14 juin, nous voici partis sous le
et, dès les premiers pas nous sommes déjà séduits par la beauté du paysage. On dégaine illico les apn ! Au fond le village de Barre des Cévennes.
Cheyenne, très fière porte vaillamment ses nouvelles sacoches dans lesquelles j'ai placé des sachets rendus étanches grâce à ma machine à mettre sous vide et souder achetée quelques euros chez A..., et remplis de bonnes croquettes énergétiques. Dans chaque sachet une 1/2 portion journalière afin que les sacoches restent bien équilibrées. Je prélèverai donc un sachet de chaque côté tous les soirs pour nourrir la belle.
dès le début de la rando, on en a plein les yeux !
Un camaïeu de petites fleurs parme et jaune colore le sol pourtant bien aride !
Cheyenne ouvre la marche, elle est très obéissante, ne quitte pas le chemin.
Nous sommes sur le GR7/GR67, pas mal, pas mal les paysages !
Nous décidons de faire une pause déjeuner avec vue, le long de ce chemin, bien à l'ombre dans un bois de pins.
C'est alors qu'un bruit, d'abord discret puis de plus en plus insistant nous réveille de notre douce torpeur post déjeuner.
Là bas, tout au bout du chemin, un troupeau de moutons et quelques chèvres arrivent dans une joyeuse cacophonie de cloches.
Le troupeau est important (nous le saurons plus tard : 1400 brebis, quelques chèvres et 5 chiens) et nous appréhendons la réaction de nos chevaux attachés pour la pause, aux arbres.
Il s'agit d'une transhumance, les brebis sont de toute beauté, décorées et marquées de différents symboles suivant leur propriétaires.Certaines d'entres elles portent les pompons rouges traditionnels. Les cloches , les couleurs, c'est magnifique, moi, âme sensible à la con je suis émue et ma gorge se serre devant un tel spectacle.
On fait plein de photos, Cheyenne heureusement attachée est toute excitée de voir d'une part tous ces moutons et d'autre part les patous. Malgré nos craintes, nos chevaux restent ZEN !
On discute un bon moment avec le berger puis avec ses compatriotes qui nous rejoignent après. L'un d'entre eux à une jambe en moins et marche sur un pilon pour faire cette transhumance, partie de Montpellier jusqu'à cette partie de la Lozère, en 8 journées de marche ! Ce sont de bons vivants, on leur pose plein de questions et on rigole bien lorsque l'un des berger s'amusera à chatouiller le pilon de son pote qui fera semblant de craindre les chatouilles. Une très belle rencontre, un très beau souvenir, ça commence bien !
Les patous nous tiennent quand même à distance du troupeau qui finit par s'éloigner entre les pins.
Après cet évènement, nous reprenons le cours de notre route...Supers chemins, supers panoramas, quel bonheur !
Jusqu'à notre arrivée au confortable gîte d'Aire de Côte
Les chevaux aussi seront bien installés, dans un grand pré herbeux.
Là, c'est Alain et Luska, au fond mon gros cul tâchu d'Ibis et son pote Houston, qui malheureusement, nous a déclaré cette année et à 17 ans, une sacrée dermite.
Le lendemain, direction Mont Aigoual
Il fait toujours grand beau, décidément, on est vernis !
Une ascension sans grande difficulté hormis un petit "coup de cul" sur une courte distance et à perte de vue les monts des Cévennes et bien au-delà.
Là-haut il y a une espèce de fort, pas très joli à mon goût et qui est désormais une station d'observation météorologique.
On attache les chevaux aux barres prévues pour cela et on fait les touristes
Il y a pas mal de vent, bien que nous ayons la fringale, on pique niquera plus tard, à l'abri !
La vue est à 360°, il parait que l'on peux même apercevoir la mer mais une brume au loin nous en empêche
Après le mont Aigoual nous continuons notre route, les jolis points de vue se succèdent et les petits chemins se font parfois caillouteux pour descendre de l'Aigoual.
Après une descente à pied par un chemin parsemé de beaux bloc rocheux nous arrivons au joli village de Cabrillac où nous espérons trouver de l'eau car les chevaux n'ont rien bu depuis le matin et il fait très chaud.
Mais que nenni ! Pas un point d'eau et pas un pékin à qui demander !
On parcours un bout de route avant de nous engager sur un chemin., le paysage a radicalement changé et les véhicules sont rares. Nous cheminons maintenant sur le GR60, sur le causse Méjan.
Par moment, un peu de verdure
Et le causse Méjean, c'est extraordinairement vaste, par moment j'ai du mal à me croire en France. Quel sentiment de liberté devant ces grands espaces !
Enfin, au détour du chemin, deux mares salvatrices et les chevaux ne font pas les chichiteux pour y tremper leur gros nez assoiffé !
De temps en temps une tache vert pomme accroche le regard.
Quelques cabanes de berger de ci de là mais de la verdure malgré tout avant de prendre, à partir d'Aures, la petite route qui nous conduira au gîte/centre équestre situé à la citerne sur la commune de Meyrueis.
Les propriétaires, éleveurs de PSA, nous y accueilleront avec grande gentillesse et convivialité. Nous sommes surpris de la qualité de leurs installations, incroyable dans un tel lieu. Après une bonne nuit, nous repartons sur le Causse.
Juste au départ, un dernier regard sur le gîte/centre équestre, perdu au milieu de rien. Le toit du bâtiment principal est entièrement recouvert de panneaux photovoltaïques ce qui a permis aux proprios, en revendant l'électricité générée à EDF, de financer en grande partie la construction de ce splendide manège.
Il fait toujours aussi beau et les cheveux d'ange, herbe typique argentée des Causses, dansent sous la caresse de la petite brise.
Nous, on est ébahis devant ce grandiose espace sauvage qui s'ouvre à perte de vue devant nous.
Puis nous finissons par retrouver un peu de civilisation cévenole en traversant les villages de Drigas et de Hures
Puis, à nouveau, nous chevauchons pendant des km sans rencontrer âme qui vive.
Nos chevaux n'ont pas bu depuis notre départ et nous nous offrons le culot de demander à boire pour nos chevaux à la première ferme que nous rencontrerons.
L'agriculteur accepte, bougon et distant mais nos chevaux sont abreuvés et c'est là l'essentiel. Je l'ai pourtant chaleureusement remercié de sa générosité mais ça n'a pas semblé le dérider.
Nous repartons et traversons la pâture où paissent tranquillement ses moutons et Cheyenne est très intéressée
Un "NON" ferme la dissuade de toute bêtise. Durant toute la rando, elle nous étonnera par son obéissance. Heureusement car nous sommes dans le parc naturel des Cévennes et les chiens ne sont autorisés qu'en laisse
Le paysage recommence à changer, bientôt nous allons approcher des gorges du Tarn
Le panneau qui nous a bien fait rigoler mais on a pas vu les lapins !
Nous descendrons dans les gorges en traversant le pittoresque village de Castelbouc.
Les ruelles sont étroites, coincées entre les maisons et la falaise !
Nous descendons dans le Tarn et la baignade est accueillie avec enthousiasme par tous les poilus
après la traversée des gorges il faut remonter de l'autre côté ! Nous entamons donc une sacrée grimpette qui nous ouvre de jolies perspectives.
Arrivés sur le plateau nous cheminons sur un joli sentier aux bords fleuris qui va nous mener jusqu'au gîte de Nissoulogres où Claire et Jacques Bravais, maîtres des lieux nous accueillent avec énormément de gentillesse.
Le gîte, la vue depuis le gîte et le pré où sont logés nos courageux poilus
C'est à partir de ce moment que mon APN se met à débloquer et que toutes mes photos présentent une grosse tache à droite comme un énorme bacille :pourkoi: J'ai beau nettoyer la lentille, rien n'y fait, je suis super déçue
Nous passerons une excellente soirée, autour de la table bien garnie, en compagnie d'autres cavaliers ainsi que de Claire et Jacques et de leur bonne humeur bien contagieuse.
Nous sommes bien fatigués par notre longue mais extraordinaire journée à cheval, nous ne traînerons pas à rejoindre notre chambre.
Le lendemain matin, le
toujours omniprésent nous permet de prendre le petit déj. dehors. C'est vraiment la belle vie !
Puis nous prenons congé de nos hôtes et repartons sur le plateau,tous 3 toujours aussi émerveillés
.
Cheyenne profite de toute occasion de se rafraîchir :
Puis le paysage change de nouveau, nous allons pénétrons dans le pays où l'or est parfumé. :in love: (l'argent n'a pas d'odeur mais l'or oui
) car les genêts sont en pleine floraison et leur parfum capiteux va embaumer une grande partie de cette étape et de la suivante.
C'est beaucoup plus vert et il y a même de généreuses flaques au milieu des chemins surplombés d'étonnants blocs rocheux.
C'est sans doute ce qui a donné à l'homme préhistorique l'envie d'ériger de nombreux menhirs comme celui-ci.
Je profite de la pause pique-nique pour faire quelques photos de la flore locale comme cette orchis et cette raiponce.
Après un petit sentier entre les pins nous arrivons aux abords de l'étang de Barrasson. C'est dimanche, c'est noir de monde et nous ne pourrons malheureusement pas faire trempette.
Nos étapes sont longues mais Cheyenne tient bien la distance et nous suit d'humeur toujours joyeuse. Les chevaux aussi tiennent largement le rythme malgré la chaleur persistante mais des nuées de taons nous agressent par moment, notamment dans les lieux plus humides.
Nous finissons par arriver au gîte d'Auriac. Dans ce petit hameau les maisons en pierre sont magnifiques.
Le gîte où nous dormirons :
Devant la maison du propriétaire il y a un clocher de tourmente :
Extrait de Wikipédia :
Le clocher de tourmente est une construction lozérienne particulièrement répandue dans les hameaux situés sur le mont Lozère. Il s'agit d'un ouvrage simple de maçonnerie en granite, roche prédominante dans ce massif, supportant une cloche et souvent surmonté d'une croix. Bâtis au début du xixe siècle par les habitants de ces hameaux, le rôle primitif de ces clochers est de permettre aux voyageurs de ne pas s'égarer et périr, si d'aventure ils se retrouvaient pris dans « la tourmente ». Ce terme désigne une redoutable intempérie qui naît en altitude au cours des rudes hivers, lorsque chutes de neige et bourrasques de vents violents se conjuguent. Dès que sévissait la tourmente mais aussi par temps de brouillard, les cloches étaient alors actionnées, parfois nuit et jour, fournissant ainsi un repère sonore aux voyageurs, un peu à la manière d'un phare, afin qu'ils puissent s'orienter vers les habitations.
Stèle à la mémoire des sœurs Dupeyron, victimes de la tourmente
Implantés au cœur des hameaux, les clochers de tourmente en rythment la vie et leur rôle s'étend jusqu'à remplacer l'église dont ils sont dépourvus, contrairement aux villages de tailles plus importantes. On les utilise alors pour sonner l'angélus ou bien pour marquer des événements comme les naissances et les décès. La croyance locale va même jusqu'à leur prêter des vertus protectrices, comme celle de repousser les orages vers les villages voisins.
Les voies de communication s'étant foncièrement améliorées depuis le xixe siècle, les cloches ne sonnent désormais plus lorsque règne la tourmente. Pourtant, il arrive que cette dernière fasse encore des victimes. Les plus célèbres dans le pays sont les sœurs Dupeyron, deux institutrices qui trouvèrent la mort en janvier 1941 après avoir perdu leur chemin à proximité du hameau de la Vaissière situé sur la commune des Bondons1. Et plus récemment, durant l'hiver 1984, c'est deux moines skieurs, pris dans la tourmente, qui y laissèrent la vie.Plusieurs de ces clochers de tourmente ont été classés monuments historiques dont celui d'Auriac
Le lendemain matin nous partons en direction du mont Lozère.
Au départ tout ce passe bien, il fait toujours beau et toute la troupe avance d'un bon pas puis soudain, la cata : Ibis marche malencontreusement sur la patte arrière droite de Cheyenne qui se met à hurler
. Je saute de mon cheval et je courre vers ma chienne qui se blottit dans mes bras. J'examine sa patte, apparemment pas de fracture mais le coussinet a été bien amoché à côté de l'ongle, il y a une plaie. Je soigne ma toutoune qui me lèche les mains, je désinfecte mais je suis bouleversée et je me sens aussi un peu coupable de n'avoir pas vu qu'elle était si près. J'ai des chaussons dans mes sacoches et je lui en met un mais elle boite beaucoup et se couche fréquemment. Nous sommes loin d'arriver à l'étape, nous décidons de tenter de la monter sur mon cheval, sur le devant de ma selle afin de la laisser se reposer un peu. Elle fait 23 kg et je ne sais pas comment ibis va réagir
Nous lui otons les sacoches, on la soulève doucement, elle a déjà compris et se laisse faire et mon gros Ibis accepte volontiers cette passagère supplémentaire, super cheval
Mais ma selle est étroite et Cheyenne glisse et je n'arrive pas à la retenir suffisamment. Alain se propose alors et là c'est beaucoup mieux, Cheyenne est tout à fait à son aise et Alain mène un Luska bien zen aussi, malgré la présence de la chienne.
Cheyenne et son chausson
Cheyenne tout à fait à l'aise à cheval avec son bienfaiteur Alain
Nous continuons ainsi sur plusieurs km jusqu'à que Cheyenne manifeste l'envie de bouger un peu plus. Nous la reposons au sol, elle boitille mais ça va mieux, nous continuons donc ainsi et approchons des pentes du mont Lozère. Il y a de moins en moins d'arbres et nous décidons de faire la pause de déjeuner avant qu'il n'y en ai plus du tout ! Quelques gouttes et de gros nuages gris nous pressent de finir rapidement la pause.
Nous nous dépêchons de remballer nos affaires et reprenons la route pour aborder rapidement les crêtes du mont Lozère. Au loin le ciel est lourd et nous devinons l'arrivée imminente de l'orage. Jacques Bravais qui a examiné notre parcours nous a conseillé de suivre la lisière du bois en cas de mauvais temps. Celui-ci arrive d'un seul coup. Lorsque la pluie de petits grêlons nous fouette nous bifurquons rapidos vers la lisière.
Là , c'est un peu avant l'épisode orageux, sur le mont Lozère. Après pas de photos sur le mont pour cause de pluie
Nous sortons les ponchos et dans la panique nous ne voyons pas que Cheyenne perd son chausson. Tant pis, c'est chercher une aiguille dans une botte de foin que d'essayer de le retrouver dans cette grande étendue. L'épisode orageux ne dure pas longtemps, nous nous arrêtons pour que je puisse faire une poupée à la patte de Cheyenne avec une bande élastique et du sparadrap. Mon pansement, finalement bien solide, tiendra le coup jusqu'à la fin de l'étape et Cheyenne boiteuse, aussi !
Nous quittons nos tenues de pluie, ça sera le seul épisode pluvieux en 6 jours de rando.
Les maisons sont rares mais superbes, une source jailli au pied de celle-ci :
Une autre qui se confond avec son environnement
Les chemins à nouveau bordés de genêts me ravissent
Du jaune, il y en a partout !
Nous traversons à nouveau le Tarn par ce pont de pierre et nous irons rafraîchir la troupe après !
Je sais pas pourquoi nous ne sommes pas passés à gué, l'eau est basse ! La fatigue sans doute !
Et c'est bien flapis par cette longue étape, un peu plus stressante que les autres, que nous arrivons enfin à l'auberge les Bastides à Saint Maurice de Ventalon.
Mais Cheyenne boite et l'étape du lendemain va être longue. Après concertation avec mes compagnons je décide de laisser Cheyenne à l'auberge pour cette dernière étape. Nous la laisserons à la patronne de l'auberge qui, adorant les chiens et voyant le calme de Cheyenne, accepte volontiers, ainsi que nos bagages non nécessaires que nous reviendrons chercher demain soir, en voiture, dès notre arrivée à Barre des Cévennes.
Le lendemain matin, la chienne marche par moment sur trois pattes et cela me conforte dans ma décision. Nous repartons donc sans elle sans oublier de souhaiter bon voyage au jeune couple sympathique que nous avons rencontré sur place et qui randonne à pied avec un âne loué et leur BBS. Ici,devant l'auberge, le matin de notre départ :
Cette journée sera la moins pittoresque de notre périple, de longues et interminables pistes forestières nous permettrons au moins de faire de beaux galops, au grand plaisir des poilus et puisque nous nous trouvons allégés des plus lourds de nos bagages.
Il y aura juste un passage un peu plus technique sur 50m au "signal de Ventalon", par lequel nous passerons, pour raccourcir un peu et admirer le magnifique panorama.
Le chemin pour monter au signal de Ventalon:
La vue de là-haut. Au loin, le ciel est tourmenté par les pluies orageuses.
J'ai oublié de vous préciser que nous sommes accompagnés d'une invitée surprise, rencontrée seule au beau milieu d'un chemin, peu farouche et non agressive et qui nous suit malgré toutes nos tentatives pour l'en dissuader.
La belle inconnue nous accompagne donc sur plusieurs km et jusqu'à que nous trouvions une petite pâture à mouton dans laquelle nous la parquons sans difficulté.
Au niveau du Plan de Fontmort nous faisons une halte dans un bar/restaurant et nous profitons de la pause rafraichissements pour contacter la gendarmerie locale et signaler notre trouvaille afin qu'elle retrouve au plus vite son propriétaire mais nous saurons pas si ce fut le cas
De la terrasse du restaurant je photographie ces deux statues oubliées de Don Quichotte et Sancho Penza, des voyageurs à cheval eux aussi, un clin d'oeil pour clore le récit de cette formidable randonnée, à jamais dans les plus beaux de mes souvenirs et que j'espère avoir réussi à vous faire partager (pourtant les photos sont loin de refléter la réelle splendeur de ce coin de France).
Comme prévu, nous récupérerons le soir même notre chienne et nos bagages. Depuis la patte est guérie et nous n'allons pas tarder à repartir pour de nouvelles aventures.