Le lendemain, deux de nos amis repartent donc chez eux et nous, nous rejoignons les deux autres copines à Collobrières.
La séparation
nos amis qui s'éloignent, qui s'éloignent...
Mon homme et moi continuons notre route à travers la forêt dévastée par les incendies en 2004 et d'où sortent de la végétation les restes calcinés et implorants des arbustes à jamais détruits.
Les chênes lièges, bien vivants, aux troncs torturés et charbonnés ont résisté à l'assaut des flammes grâce à leur écorce, bel exemple d'adaptation parfaite à ce milieu propice aux feux.
De nouveau le brouillard nous enveloppe, l'ambiance est feutrée et nous chevauchons tranquillement à travers bois et vignes. Il ne fait pas froid et nous trouvons un charme certain à notre chevauchée.
Nous avons même vu quelques mimosas encore en fleurs
Puis nous attaquons une belle grimpette dans la forêt, avec une belle vue car nous avons rendez-vous avec nos copines pour déjeuner à la Chartreuse de la Verne.
Magnifique monastère restauré où vivent des moniales de la communauté monastique de Bethléem, de l’Assomption de la Vierge et de saint Bruno . Voir site ici. Comme nous n'étions pas en avance , nos copines, en nous attendant, l'ont visité pendant que les chevaux étaient surveillés par une religieuse. A quelques mètres, il y a de quoi attacher les chevaux, une belle source et une table de pique-nique.
Voici quelques photos de l'intérieur du monastère
La cellule témoin
Nous repartons tous les quatre, un dernier regard vers l'imposante Chartreuse.
Il y a de l'eau partout. Jamais je n'aurais pensé voir autant d'eau dans le massif des Maures :etoiles: mais il parait qu'au mois d'août c'est une autre affaire !
Nous voilà au gîte de l'Aurier
Le lendemain nous avions prévu de faire une journée en étoile autour de gîte, avec pour but de monter jusqu'à Notre Dame des Anges d'où la vue, est exceptionnelle : Point de vue sur le Village, Oratoire Ste Marguerite, Sanctuaire de Notre Dame des Anges, Point de vue très étendu au sommet : ensemble des Maures, les îles d'or, la presqu'île de Giens…....mais...........voilà ce qu'on voyait : à peine le cul du cheval de devant
et la pluie battante nous a décidé à rebrousser chemin, à quelques centaines de mètres de notre but. Même les chevaux cherchaient abri sous les arbres, le cul tourné contre le vent.
Incroyable, oui oui nous sommes bien dans le Var !
Et puis, petit à petit et alors que nous étions bien décidés à rentrer par le plus court chemin, le vent fripon ( comme chante Brassens) a chassé les nuages et en quelques minutes à laissé place d'abord à quelques timides rayons de soleil puis a déchiré les derniers nuages nous avons pu admirer pleinement le paysage et nous réchauffer.
L'après-midi fut radieuse et nous avons finalement pris le chemin des écoliers pour rentrer au gîte.
Nous sommes rentrés au gîte et avons lâché les chevaux dans le pré où il y avait de l'herbe à s' en faire péter la sangle ( expression typiquement équine).
Le gîte est bien caché, au milieu des bois et des châtaigneraies en grand nombre. Les châtaignes sont apparemment une importante source de revenus dans ce coin du var. De nombreux panneaux nous indiquent l'interdiction de les ramasser.
Il s'appelle le gîte de l'Aurier car il y avait, semble-t-il de l'or dans le coin !
Le ciel est tout bleu et la lune est déjà là, je la trouve belle, je teste le zoom de mon nouvel apn :
et puis aussi la fonction macro sur une grande euphorbe.
Le lendemain, le soleil est toujours là. On reprend nos montures pour revenir à Gonfaron et la boucle sera bouclée. C'est notre dernière journée de rando
Photo souvenirs ( à contre jour) devant un vénérable châtaigner.
une dernière photo du massif
puis retour dans la plaine
puis nous reprenons nos véhicules laissés aux Ecuries du Soleil pour rentrer chez notre amie Cathy faire la fête avec tous pleins de cavaliers randonneurs sudistes.
Retour vers l'Isère dimanche matin, bien contents de notre semaine et des souvenirs pleins la tête, même si le temps n'a pas été toujours au rendez-vous.